Workshop tufting à la Villa Arson
Le tufting est une technique de fabrication de tapis qui consiste à insérer à l’aide d’un pistolet à tufter des brins de laine, de fibres acryliques à travers une toile tendue. Cette méthode est appréciée pour sa rapidité de production et la possibilité de créer des motifs complexes et personnalisés. En effet, cette pratique est de plus en plus utilisée par des artistes et des designers pour explorer de nouvelles approches créatives et expérimenter avec des matériaux, des formes et des textures.
Workshop tufting à la Villa Arson
Récemment, l’école nationale supérieure de la Villa Arson située à Nice a accueilli un workshop d’initiation au tufting animé par Karima El Karmoudi, co-fondatrice de LeTufting et jeune artiste diplômée de la Villa Arson en 2020. Ce workshop a permis aux étudiant·e·s de découvrir la technique du tufting. En effet, durant trois jours, les participant·e·s ont eu l’opportunité de s’initier à cette pratique artisanale et de créer leur premier tapis tufté.
Extrait oeuvre de l'artiste Karima El Karmoudi
Le déroulement du workshop
Après une présentation de la machine, du set up et des règles de sécurité, les ateliers se sont déroulés au rythme de chacun·e·s. Les participant·e·s ont été guidé·e·s à chaque étape de la réalisation de leur tapis. Ainsi, ils ont pu découvrir toutes les subtilités de cette technique, depuis la transcription de leur dessin sur la toile tendue jusqu’au tuftage, l’encollage et la tonte de leur création.
À l’issue du workshop, iels ont ont ainsi acquis les compétences nécessaires pour créer leurs propres œuvres et utiliser un tufting gun pour développer des projets de dessins. Bien que contraint·e·s par un format de 70 cm x 70 cm, taille du cadre à tufter, les participant·e·s ont su détourner cette limitation pour créer des formes originales. En effet, certains ont créé des formes géométriques jouant avec des reliefs et différentes textures telles que la laine, l’acrylique, le coton ou encore la laine mérinos. D'autres ont choisi des dessins figuratifs ou ont exploré des formes plus complexes, un duo d’étudiant·e·s a même créé une haltère en 3D.
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